premier mois à Mada
Après un vol de nuit : Paris Tana de 10h, arrivée à Madagascar le lundi 24/08/08 à 7h30 du matin, où Pascal m’attendait à l’aéroport température 14 °.
Découverte de la maison et présentation de John le gardien et Laurentia sa femme qui attend un bébé pour le mois de sept. Leur petite fille Florida est en vacances dans la famille du côté de Tamatave.
La maison est sympa d’apparence , un grand jardin et où le gardien loge avec sa famille.
Ivato c’est la banlieue de Tana (la campagne) 15 km de la Capitale entre digue et rizière.
Découverte des alentours où bien sûr la misère est autour de nous. Des cabanes en bois de fortune, des échoppes de légumes de viandes à l’air libre, où des vendeurs, piétons et taxis s’affairent.
Puis il y a la rencontre avec Philippe Sandrine et leur deux enfants Elisa et Alexandre, lui Philippe le pilote qui travaillera en étroite collaboration avec Pascal pendant tout notre séjour à Madagascar. Nous habitons à 300 m l’un de l’autre.
Direction l’Ambassade pour les papiers administratifs. Déjà au porte de l’ambassade vendeur de fruits (ananas pas encore la saison mais nous achetons).
Puis déjeuner dans un restaurant que les garçons connaissaient (sympa, ombragé) mais le service très long enfin d’où le proverbe mora mora (doucement doucement)
Puis de retour dans la ville où l’on est assailli par le vacarme des véhicules des klaxons, des sifflets de police, et une population qui grouille de partout, les toits en tôle rouillée se fondent avec le rouge de la terre. Sur le bord des routes ce n’est qu’échoppes et boutiques et où derrière leurs étales des hommes et des femmes vendent des fruits des légumes , enfin plein de paniers multicolores de toutes tailles, d’oranges de mangues d’ananas de carottes salades courgettes à des prix très peu couteux enfin à Tana on vend de tout sur les trottoirs : (piles, téléphone, porte clé, chaussures usagées, ferraille, etc.…….. un gigantesque vide grenier en permanence). Le plus dur c’est la pollution gaz d’échappement et ordures ménagère, de la folie …….surtout à l’heure de la protection de l’environnement ici cela me fait bien rire. Ici le gouvernement ce n’est pas sa préoccupation première.
Nous les vazaha (étranger) on nous sollicite à tout moment comme si nous devions acheter absolument et vazaha par ci et vazaha par là.
C’est une autre culture.
